Comme l'indique le compte-rendu des experts de l'ANSES du 6 novembre 2018, "en se fondant sur la réglementation en vigueur, sur les données soumises par le demandeur ainsi que sur l’ensemble des éléments dont il a eu connaissance, le CES approuve, à l'unanimité des membres présents, la proposition des conclusions de l’évaluation aboutissant à la conformité des usages de la demande d’autorisation de mise sur le marché de la préparation FERTILPEI".
En conséquence de quoi, pour le compte de la CINOR (Communauté Interco Nord de la Réunion), la société RUNEO, filiale VEOLIA, avec l'aide du CIRAD qui a réalisé depuis 2013 les études nécessaires à l'Agence pour donner son accord, les 1 800t/an de boues d'épuration produites sur les 2 stations d'épuration du Grand Prado (agglo de Saint Denis de capacité 170 000 EH en service depuis 2013 et alors sous plan d'épandage) et de Sainte Marie, après centrifugation, séchage à disque indirect entre 70°-100°C puis granulation et tamisage (voir schéma en pj), vont fertiliser des sols destinés à la culture de cannes à sucre, pépinières de gazon hors sol (!) et cultures florales de pleine terre et hors sol.
C'est donc en qualité d'un "engrais organique NP - granulés de boues déshydratées, séchées et chaulées" et pour un apport cumulé de 43 T/ha sur 10 ans que le produit homologué FERTILPEI démontrera, encore et toujours, les bienfaits du retour au sol des boues !
Les curieux irons lire les commentaires des lecteurs de la presse locale sur le sujet.
En espérant que ce message sera reçu par les Ministères de l'agriculture comme de la Transition énergétique, rendez-vous est donné aux Professionnels de la valorisation organique le 18 juin 2019 à Paris à la journée technique du RISPO !