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Quand tout dérape, il est utile de se rappeler la mémoire du passé n°2

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Alors que le premier article rappelait les expériences des docteurs Chantemesse et Richard en 1889, celui-ci remonte encore plus loin dans le temps tout en conservant ses spécificités (caractère scientifique relatif à l'innocuité des déjections humaines). Je vous invite donc à découvrir l'analyse faite par en 1833 à l'Académie des sciences de Toulouse par Charles-Benoît Astier, pharmacien militaire dans une étude étude intitulée "des Ferments et des virus, à propos des urinoirs publics de Toulouse (et du choléra-morbus)", où il est question, pour lutter contre le mal qui frappe alors (le cholera), de réaliser le mutage aérien pour l'extermination des animalcules miasmatiques. Pour cela, il suffit de connaître la bonne recette d'immunité...

La propriété anti-putrescible des substances pyrogénées, est aujourd'hui plus que prouvée, puisque la suie même a le pouvoir d'empêcher la putréfaction de l'urine humaine, qui est le liquide le plus putresciblej donc les Médecins anciens avaient raison d'employer la fumée pour détruire ce qu'on nomme miasmes, qui ne sont, même d'après l'Académie, que des émanations de matières putrescentes : le seul bon sens leur avait dit cela, car avant la découverte du microscope, il n'était question, ni d'animalcules morbifiques , ni de molécules organiques vivantes, dont on détruit la malfaisance ou soit le virus par les insectitudes. Ainsi nous sommes bien plus avancés qu'eux, puisque nous avons leur expérience et la nôtre, et de plus, une théorie démonstrative que nul ne peut contester sans mentir à sa conscience.

mis en ligne le 27/04/2020